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Jour 16 - dimanche 4 septembre

Ce matin, le réveil est un peu plus dur, que pendant le reste de la randonnée, c'est le tout denier jour de marche... Il n'y a que 12km jusqu'à Rocamadour, ce qui fait un peu plus de 2h pour nous comme petit Pot' marche entre 5 et 6km/h quand il est motivé et si on ne s'arrête pas trop.

Régine me "retient" pour un petit déjeuner avant le départ, nous devions partir vers 9h et finalement, nous avons quitté la maison à 9h45.

Le GR n'est pas facile à cheval, ça monte et ça descend encore et encore. En distance c'est 3km plus court mais c'est bien plus difficile. Notre hôte nous a indiqué une déviation plus adaptée, et en effet, la piste est large, le sol est régulier pendant un bon moment puis dans les bois c'est un très joli chemin, assez large lui aussi, le sol est sablé et très agréable.

Dans le bois, Potter est très distrait, il ne m'écoute plus vraiment, il est sage mais je sens bien qu'il y a quelque chose. En fait, il est juste très curieux, à l'écoute de tous les bruits et il tourne beaucoup la tête à la recherche des petits (ou gros) habitants des lieux. On a croisé des écureuils, des oiseaux, et un même un chevreuil, tous plus curieux qu'apeurés, ils nous ont simplement regardés passer.

En plus, l'environnement varie, entre les champs, en bordure de bois, dans les bois, en longeant la roche, en suivant un cours d'eau (à sec). Et surtout, la vue ! Quelle vue !

Point de repère : une station d'épuration, à partir de là, on prend un bout de route pour rattraper le GR.

Voiture ? Zéro !

Et tant mieux, j'ai pu prendre plein de photos du paysage !

De là, le GR est une belle piste trèèèès large, d'un côté la roche, de l'autre le cours d'eau, sans eau, et quelques arbres délimitant des champs.

On arrive à Rocamadour par le bas, sur la route, on croise quelques voitures, mais ici, elles ne peuvent pas rouler très vite, il y a aussi des camping-cars, et le petit train !

On s'installe sur une aire de pique-nique juste en face du petit train pour attendre toute la troupe venue nous rejoindre en voiture et camion.

Encore une fois, les gens font preuve d'une générosité sans limite. Une groupe de touristes en plein repas nous invite à nous joindre à eux ! J'aurais accepté avec plaisir, et je suis certaine qu'on aurait passé un moment très agréable, mais pour ce midi, nous avons déjà prévu quelque chose.

On installe le camion un peu plus loin, sur un parking en "herbe" et on fait un petit paddock pour Pot', il a du foin et quelques pommes, même une petite ration de granulés. Par contre il n'y a pas d'eau.

On prend la voiture pour aller manger en ville (tout en haut !) et on lui descendra à boire juste après.

Comme prévu, après le repas, on redescend en voiture avec de l'eau. Le cheval est toujours au paddock, sage, il est content de nous voir arriver. Mais mince, la clôture est au sol ! Bon, il n'a pas bougé, il est génial ce cheval !

Il a dû la faire tomber tout seul, en même temps, il faut avouer qu'entre le sol hyper dur et sec qui empêche de planter les piquets et la corde pas très tendue, ça ne tenait pas très bien.

On repart pour un petit tour à pied sur les hauteurs, Rocamadour c'est bien mignon ! Et relativement étroit, je comprends pourquoi les chevaux ne sont pas autorisés à passer. Il n'y avait pas énormément de monde mais la rue principale était quand même bien remplie.

Entre les boutiques de cadeaux-souvenirs, d'artisans et d'artistes, on trouve aussi quelques restaurants et bars mais aussi... une boutique de coques de protection pour smartphones... Comment bien rompre l'ambiance médiévale !

Il faut avouer que certaines vitrines n'avaient rien d'authentique, et on voyait bien qu'elles étaient récentes mais elles respectaient le style du village et son architecture.

Après une bonne marche et quelques photos, on retourne au camion pour retrouver le cheval sauvage.

Cette fois-ci, pas de soucis de clôture.

Après avoir bien rangé les affaires, c'est l'heure de monter le cheval dans le camion et de rentrer à la maison... Ou pas.


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