Jour 3 - lundi 22 août

Premier changement de programme !

Ce matin, réveil mouvementé. Les trotteurs sont déjà à l'entraînement et la piste passe devant le paddock de Pot'. En plus d'être hyper rapides, ils sont attelés ! Potter n'est absolument pas rassuré et il lui a fallu beaucoup de temps pour se calmer. Il a galopé encore et encore pendant une heure et demie, trop stressé pour boire ou manger.

Quand Monsieur a compris que ça n'allait pas l'attaquer, il a accepté de manger la ration gentiment offerte, mais seulement si je lui donnais à la main. Pour ne pas tout lui donner d'un coup, j'ai emporté le reste pour plus tard.

Le chemin pour aller au château de Bonaguil est très sympa, avec quelques passages d'eau.

Juste en arrivant, il faut passer un petit cours d'eau. Je vois une terrasse de restaurant d'ici, parfait ! J'installe Pot' en travers de l'eau avec assez de longe pour manger au bord. Sandwich-frites pour moi et longue pause bien méritée.

Et c'est reparti, direction Duravel pour l'étape du goûter. À partir de là, le chemin est horrible, très difficile pour Pot'. Le GR est en grosse montée, tout en caillasse. Le sol est dur et glissant. Encore une partie difficile à Duravel : le chemin des remparts. Même à pied, j'y glissais ! Pot' a très bien géré sa descente. Moi, un peu moins, j'ai failli finir sur les fesses.

Après ce gros morceau, je décide de faire une belle pause pour nous rafraîchir, boire et reprendre des forces. L'office de tourisme est juste en face : "Excusez-moi, je ne peux pas vraiment entrer, j'ai mon cheval dehors. Est-ce que vous savez où nous pouvons nous poser un moment ?"

J'apprend que l'endroit qui était prévu pour la nuit à Puy-l'Évêque n'est pas terrible. 10 minutes plus tard, Potter est installé sur un terrain de foot et on m'ouvre un gymnase ! Vestiaire, douche, WC et même un matelas, tout y est, c'est le top ! Pot' finira la journée en liberté pendant que je rentre mes affaires et que je monte le camp pour dormir près de lui.

Il aura fait la moitié de la nuit en liberté et le reste attaché sur la ligne. Il a été gâté par les habitants du village : pain dur, carottes ou juste des caresses.